Le travail en prison – parfois présenté comme une forme de «réinsertion» – ressemble en réalité souvent à de l’exploitation brutale, voire de travail forcé. A la prison de la Brenaz à Genève, s’ils refusent de travailler pour un salaire dérisoire d’environ 3 CHF de l’heure, les détenus sont sanctionnés et enfermés en cellule. Nous republions ici une pétition écrite en février 2023 et un texte écrit en juillet 2022 par des détenus de la prison de la Brenaz. Parlons Prisons tient à affirmer tout son soutien aux détenus en lutte pour leurs droits. En attendant que la prison soit de l’histoire ancienne, il est nécessaire de faire entendre leur voix.